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100% vins méridionaux

L’histoire continue : 3e édition

Les 2 premières années de VinOmed ont été riches en rebondissements. En 2021, VinOmed a été le seul salon professionnel de la filière à ouvrir ses portes. En dépit de la crise sanitaire et des nombreuses contraintes, VinOmed a accueilli 1128 visiteurs régionaux et nationaux. Un élan qui nous a encouragé à maintenir une vitrine régionale pour l’un des plus grands vignobles du monde. En 2022, c’est dans un contexte économique, social et sur fond d’inflation que la 2e édition accueille 1136 visiteurs. Une très légère progression mais qui marque cependant un tournant important : l’envol de VinOmed à l’international avec la venue de deux délégations de Corée du Sud et USA.

En 2023, VinOmed s’adapte et devient VinOmed Meetings. Les exposants 2022 ont été unanimes quant à leurs besoins à l’export. Les acheteurs coréens et américains, ravis de leur expérience passée, ont porté ce changement en s’inscrivant tres rapidement. 2023 a confirmé ce positionnement. VinOmed Meeting est désormais une convention d’affaires de rendez-vous programmés en amont entre producteurs de vins méridionaux et des importateurs internationaux, amoureux de la richesse de nos vignobles méditérannéens. 

EXPORTATION

ET CONSOMMATION 

EXPORTATION. En 2020, le Covid avait marqué un point de rupture à la croissance continue des volumes d’exportations mondiales de vins depuis 2000. Là encore, l’OIV estime que les effets inflationnistes de  la guerre en Ukraine et de la crise énergétique, ainsi que le ralentissement logistique du fret maritime ont sévèrement touché les exportations de vin. En conséquence, « moins de vin a été exporté en 2022, mais à un prix unitaire moyen de +15% par rapport à 2021 », décrypte Pau Roca, Directeur Général de l’organisation international de la Vigne et du Vin.

107 Mhl ont été exportés, pour atteindre la valeur record de 37,6 Mds€, 9% de plus qu’en 2021. En augmentant encore ses exportations de vin de 1,2 Mds€, la France maintient largement sa position de 1er exportateur mondial en valeur, pour atteindre 12,3 Mds€, presque le tiers de la valeur des exportations mondiales…

Les exportations mondiales en volume sont dominées par l’Italie et l’Espagne qui ont exporté plus de 2.100 millions de litres chacun. La France avec + de 1.400 millions de litres de vin se place en troisième position.

CONSOMMATION. Bonne nouvelle, la consommation mondiale de vin est repartie à la hausse ! Représentant 48% du total mondial, la consommation de l’Union Européenne (114Mhl) retrouve en 2021 le niveau de sa moyenne décennale (+0,7%). La France est, en volume,  le plus grand consommateur de l’UE (25,2 Mhl) mais les Etats-Unis continuent de dominer la consommation mondiale (33Mhl).

En valeur, les pays qui importent le plus sont les Etats-Unis, l’Angleterre, L’Allemagne, Le Canada  … (source Statista) On note une très belle progression de certains pays d’Asie comme la Corée du Sud, aujourd’hui 3e marché d’Asie derrière Hong-Kong et Singapour et 8e importateur mondial. La Chine se veut optimiste quant à la reprise des importations encouragées par l’augmentation des chiffres d’affaires des principaux lieux de consommation.

(sources 2022-2023: OIV –  Vitisphère – Statista  – Business France)

MARCHÉ NATIONAL

NOUVELLES PRATIQUES

ADAPTATIONLe secteur du vin s’adapte aux évolutions de la consommation. Les Français boivent moins de vin, mais mieux et ont de nouvelles attentes. Pour y répondre, l’industrie du vin a d’abord adopté la production « bio » dans sa chaîne de valeur. En 2019, le vin issu d’une agriculture biologique (bio, biodynamie, HVE, …)  comptait donc pour 25 % des surfaces viticoles françaises soit 115.000 hectares de vignes bio en 2023. 

Le secteur doit également faire face aux nouveaux modes de consommation du vin à travers la popularité de nouveaux formats, comme le cubi. Si le secteur du vin a mis plus de temps que d’autres marchés à adopter les pratiques de l’e-commerce, la vente en ligne de vin se démocratise et devrait compter pour près de 11 % des ventes en 2025.

PROGRESSION. Le vin est plus qu’une industrie en France mais un patrimoine qui devrait peser plus de 30 milliards d’euros en 2027. Le vin français est notamment caractérisé par la diversité de sa production, dont les appellations protégées sont reconnues mondialement pour leur qualité. Le nombre d’entreprises de la filière viticole (côté producteurs et distributeurs) a diminué depuis 2016. Mais ces reculs quantitatifs dissimulent en réalité une volonté des Français de d’abord consommer mieux, avant de consommer plus. Ainsi l’illustrent les augmentations de ventes en valeur de vins, tandis que le prix moyen du vin est en progression constante depuis 2017. Le secteur doit donc s’adapter aux nouvelles pratiques de consommation dans un contexte plus général de recul de la consommation d’alcool en France.

(source :Statista – L’industrie du Vin en France )

REGARD

SUR…

Portrait

Henri Cases,
Domaine Saint Martin

Le Domaine de Saint-Martin dans l’Aude, un domaine familial depuis 4 générations mené par Henri Cases. Il nous présente sa vision.

Publication Break Events Group,  17 octobre 2022
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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« Fier de son terroir, engagé auprès des femmes et des hommes de sa région, notamment avec le syndicat des Vins de Pays de la Cité de Carcassonne dont il est président, Henri souhaite que demain, ce territoire à la potentialité remarquable puisse continuer à accueillir de nouvelles générations de vignerons passionnés « .

Le Domaine de Saint-Martin dans l’Aude, un domaine familial depuis 4 générations mené par Henri Cases. Il nous présente sa vision.  

150 hectares de vignes, 6 ha d’Oliviers et 2 ha de chênes truffiers

 Le Domaine Saint-Martin est une exploitation familiale de 150 hectares de vignes située à Leuc dans l’Aude, à 10 km au sud de la Cité Médiévale de Carcassonne. « C’est le résultat du travail de plusieurs générations entamé en 1919. Aujourd’hui nos vignes s’étendent sur 4 communes sur les contreforts des Corbières entre mi-coteau et coteau de 150 à 250 mètres d’altitude. Entourées par les appellations Corbières, Limoux et Malepère, elles se situent dans l’aire de production IGP Cité de Carcassonne et IGP Pays d’Oc. Nous cultivons également 6 hectares d’Oliviers et 2 hectares de chênes truffiers » explique Henri Cases.

Un terroir à la croisée des influences océaniques et méditerranéennes

 Dans cette vallée du Lauquet, d’influence à la fois océanique et méditerranéenne, le terroir est argilo-calcaire. Les cépages atlantiques comme le merlot, le cabernet franc, le cabernet sauvignon côtoient des cépages méditerranéens : syrah, carignan. Sur les parcelles les plus fraiche, Chardonnay, Sauvignon et Pinot noir ont été également été plantés. Enfin de nouveaux cépages plus résistants et moins connus comme le Marselan, Le Caladoc, le Chenanson sont également présents au Domaine Saint Martin.

« Le vignoble est en conduite raisonnée » ajoute Henri Cases.

Le domaine dispose de sa propre machine à vendanger ce qui permet une grande souplesse sur les dates de récolte. Le moment de maturité optimale détermine la vendange.  Chaque cépage est vinifié séparément, les températures sont maîtrisées tout au long de la vinification.

 Les blancs sont vendangés de nuit afin de conserver tous les arômes et d’éviter tout risque d’oxydation. Les rosés sont élaborés par pressurage direct, pour obtenir une belle couleur pâle et des arômes fins pour un rosé fruité et léger. Les rouges : « suivant la typicité du produit que nous voulons obtenir, les rouges restent en fermentation et macération pendant 10 à 30 jours.  Ils sont ensuite élevés en cuve, sous bois ou non. Certains de nos vins sont puissants, complexes et d’autres sont gourmands. Notre cuvée Merci ! 2020, 100% Marselan a remporté une médaille d’or au Concours Général Agricole de Paris 2022 » ainsi que 2 étoiles au guide hachette des vins 2022.

 

La 4ème génération en ordre de marche

 Dans cette famille, chaque génération a mis sa pierre à l’édifice :

« J’appartiens à la 4ème génération. Mon arrière-grand-père Joseph achète le domaine en 1919, immigré espagnol, on lui a fait les pires misères au début, mais notre famille est résiliente. Le domaine reste familial, sa fille, ma grand-mère reprend le flambeau avec son mari Clément Cases, elle a 3 enfants, 2 filles et un garçon. Mon père André, qui souhaite vivre de la vigne, prend la suite et développe le domaine. Président de la chambre d’agriculture de l’Aude, il est aujourd’hui heureux retraité dans ses vignes.

 

Passionné depuis son plus jeune âge par le métier de vigneron, Henri Cases reprend le flambeau. Il impulse sa dynamique, poursuit le ré encépagement, modernise la cave : « Cela fait maintenant 22 ans que mon père m’a transmis les rênes du domaine familial. Ça s’est fait naturellement. On a agrandi, on a modernisé, dans nos métiers on est obligé de se mettre à la page constamment ».

50 000 bouteilles par an, le développement, l’œnotourisme

 Le domaine commercialise son vin en vrac et en bouteilles. La vente en bouteilles se développe depuis 4 ans. 50 000 bouteilles par an sont commercialisées en France sur le secteur CHR et à l’export en Europe. « Nous avons étoffé notre équipe pour développer ce secteur. Nous avons également un caveau de vente au domaine où nous vendons le fruit de notre production, nos vins et notre huile d’olive » explique Henri Cases.

« Nous allons poursuivre notre développement dans l’œnotourisme car il faut redonner l’envie aux consommateurs de boire du vin et de découvrir notre beau terroir. Nous proposons de l’hébergement avec nos gites, des balades vigneronnes, des soirées l’été »

Les salons, un investissement sur le long terme

 « Nous participons à Wine Paris depuis 4 ans, Vinomed, cette année c’est la première fois que nous y participons. A l’époque nous étions sur Vinisud aussi. Paris c’est trop grand, avec Vinomed, on recentre. Les salons c’est pour nous un investissement sur le long terme, il faut se donner du temps. C’est important. Avant de vendre son vin, il faut planter une vigne, attendre 5 ans pour en récolter les fruits.  Ici nous ne sommes pas dans la même échelle de temps, les vignerons n’ont pas le même rapport au temps que d’autres professions » précise le vigneron.

 

De la résilience pour pouvoir accueillir les nouvelles générations

 « Nous avons souffert ces dernières années, la crise Covid, le gel, l’augmentation des coûts de matière première, c’est compliqué mais il faut y croire. On se bat, c’est un devoir. Il faut s’accrocher, rien n’est acquis, ni gagné, il faut trouver des solutions. Donc, on s’adapte, on développe, c’est très important ».

 Fier de son terroir, engagé auprès des femmes et des hommes de sa région, notamment avec le syndicat des Vins de Pays de la Cité de Carcassonne dont il est président, Henri souhaite que demain, ce territoire à la potentialité remarquable puisse continuer à accueillir de nouvelles générations de vignerons passionnés.

 

 

Pour en savoir plus sur le Domaine Saint Martin 

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Publication Break Events Group, 17 octobre 2022

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Innovation

Nouveau verre de dégustation OEnoXpert

L’Union des Oenologues de France, partenaire officiel de Vinomed 2022, offrira à chaque exposant 6 exemplaires de son nouveau verre de dégustation OenoXpert, révélateurs d’arômes universels […]

Publication : Break Events / Les Oenologues de France, 6 octobre 2022
Propos recueillis par :
Bruno Coffinières

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L’Union des Œnologues de France et le salon méridional des Vins et de l’Œnotourisme VinOmed nouent un partenariat!

L’Union des Œnologues de France, voix forte, engagée et experte

Seul syndicat représentatif des œnologues, l’Union des Œnologues de France est fondée en 1959 à la suite de la création du Diplôme National d’Œnologue en 1955. Depuis, elle a bâti une stratégie ambitieuse dans le but d’être La voix forte, engagée et experte des œnologues.

« Au cœur du monde du vin, nous voyons émerger des enjeux immenses : la transition écologique, l’impact climatique, la révolution numérique, les attentes sur la naturalité et la transparence, la santé du consommateur. Nous, œnologues, à la fois pluridisciplinaires et experts, nous sentons intimement liés à chaque dimension du monde du vin. C’est dans cet esprit que nous avons souhaité nouer
un partenariat fort avec le salon VinOmed. » explique Emmanuelle Fourteau, Directrice.

 

Les verres OenoXpert, les concours des Vinalies, une conférence et une MasterClass

L’Union des Œnologues de France, partenaire officiel de Vinomed 2022, offrira à chaque exposant 6 exemplaires de son nouveau verre de dégustation OenoXpert, révélateurs d’arômes universels. Les représentants de l’Union des œnologues seront aussi exposant sur le salon, pour présenter aux exposants et aux visiteurs les concours internationaux que sont Les Vinalies. Les Œnologues de France, en s’unissant autour de leur syndicat, agissent ensemble en tant qu’experts de la filière vitivinicole et des autres boissons fermentées et distillées d’origine végétale pour apporter leur voix et leur contribution dans les grandes évolutions de la filière. Une des missions du syndicat et de diffuser des informations au fait de l’actualité. Lors du salon Vinomed, ils animeront deux événements sur place : une Master class dédiée aux vins partiellement ou faiblement alcoolisés et une conférence sur la réforme de l’étiquetage.

 

 

Pour Olivier Darras, directeur de VinOmed

« Nous sommes heureux de compter l’Union des Œnologues de France parmi nos partenaires pour cette seconde édition de Vinomed. Ils animeront deux événements très attendus et comme en 2021, ils seront la pierre angulaire de notre espace de dégustation en l’organisant et en assurant la promotion sur place des Vinalies. Leur nouveau verre de dégustation OenoXpert sera également utilisé sur place par les exposants. Ce partenariat fort s’installera au fil des années et nous ferons le nécessaire pour assurer le rayonnement des Œnologues de France sur Vinomed ! »

 

Retrouvez le communiqué de presse  ici

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Publication : Break Events / Les Oenologues de France, 6 octobre 2022
Propos recueillis par : Bruno Coffinières


Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com 

Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Portrait

Fabien Revol,
Domaine de Brau

Pionnier du bio, le Domaine de Brau se réinvente. Il mise sur sa singularité, vin en mono-cépage, vin nature, vin d’assemblage, mais surtout sur la proximité.

Publication Break Events Group,  27 septembre 2022
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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Pour Fabien Revol, « le vin tout seul n’a pas de sens, le salut du vigneron c’est sa capacité à valoriser l’écosystème, s’engager dans des démarches environnementales impactantes, à faire venir les gens chez lui et partager son histoire. Vinomed, c’est un nouveau salon. Ce qui m’a décidé d’y participer, c’est sa taille humaine, et sa proximité. Je suis obligé d’aller aussi sur les gros salons, mais je cherche des salons ou je ne suis pas noyé dans la foule. Autre point : notre volonté de mettre en avant le côté oenotouristique ».

Pionnier du bio, le Domaine de Brau se réinvente. Il mise sur sa singularité, vin en mono-cépage, vin nature, vin d’assemblage, mais surtout sur la proximité

41 hectares, 2 terroirs 11 cépages à Villemoustaussou dans l’Aude

Situé à Villemoustaussou, au nord de la cité de Carcassonne et au pied de la Montagne Noire, le Domaine de Brau est un domaine de 42 hectares dont 15 en cru Cabardès. Jadis, c’était une des quatre métairies du village, points de ravitaillement en vin, blé et olive le long de la voie romaine Via Aquitania qui joignait Narbonne à Bordeaux il y a quelques centaines d’années.

Pionnier du bio, Brau est un des cinq premiers domaines viticoles certifié Bio en France par Ecocert en 1989. Le domaine s’étend aujourd’hui sur deux terroirs. Le premier, en plaine se situe sur la nappe phréatique du village. La vigne y est plantée de cépages atlantiques, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Merlot. Le second se situe sur les contreforts de la montagne noire, c’est un terroir de schistes et de calcaire. Les cépages plus méditerranéens s’y plaisent : Syrah, Grenache, Viognier, Pinot noir.

 « Nous cultivons 11 cépages différents sur le domaine, c’est ce qui fait notre singularité, et cela nous permet de proposer une gamme assez large de vins en mono-cépages. C’est une approche didactique assumée. On aime dire que nous avons une approche décontractée du monde du vin » explique Fabien Revol.

Repositionner le domaine en favorisant le cultural, maillon essentiel du métier de vigneron

Fabien Revol et Guillaume Mauffrey, deux amis passionnés de vin ont repris la propriété il y a 3 ans. Guillaume habite Hong-Kong et Fabien, fils de restaurateur et petit-fils de viticulteur a travaillé pendant 20 ans en Asie et au Moyen-Orient, puis il est rentré en France. Alors, vice-président d’un grand groupe de restauration, aujourd’hui il vole de ses propres ailes : « j’ai décidé de vivre ce projet que j’avais en tête. A 40 ans, je me suis dit, fais-le ! C’était ma volonté sur le long terme et cela avait du sens ».  Yannick Massondet, professionnel de la viticulture et de la vinification les accompagne techniquement.

Pionnier du bio, mais endormi, le domaine nécessitait un repositionnement.« Nous avons investi dans des techniques culturales plus adaptées comme par exemple l’enherbement des sols préservant les 40 cm de croûte de sol essentielles au développement des micro-organismes ».

Machines spéciales, réduction drastique de l’utilisation de cuivre, diversification agricole, utilisation d’engrais exclusivement organique : « nous mesurons également l’impact de nos actions sur l’évolution des sols par une démarche de carottage des sols afin de mesurer leur teneur en matières organiques, leur aération. Toutes ces petites actions, mises bout à bout changent les choses » ajoute Fabien Revol.

Observer la vigne au quotidien

Cette année, malgré la sècheresse, les rendements sont très bons : « On a arraché les cépages les moins résistants pour les remplacer par des cépages qui résistent mieux à l’évolution climatique. On compte les pieds morts, on observe l’évolution de la vigne au quotidien. Les résultats sont là, les raisins sont sains, plus faciles à travailler en vinification. Ils partent tout de suite en fermentation sans ajout de levures ».

Innover après le gel de 2021 : le vin nature

En 2021 le domaine gèle à 60 % : « Nous avons failli disparaitre. Comment valoriser notre peu de récolte ? Nous avons fait des essais de vin nature qui ont bien marché. Cela nous a permis de mieux valoriser nos vins en touchant les jeunes qui ont une démarche partisane. Quand on achète un vin nature, on veut une histoire, on veut comprendre le créateur, c’est là que le caviste apporte sa plus-value. Ce sont des vins qui se partagent. C’est une vraie tendance et elle permet d’avoir un échange incroyable avec le consommateur » précise Fabien Revol

Le vin nature, c’est une forme d’innovation qui implique un contrôle et un suivi précis, une parfaite maitrise des températures, une hygiène totale, des conditions parfaites :

« nos vins nature n’ont pas de déviance, on arrive à faire des vins nature droits, qui ne développent pas de gout désagréable et qui peuvent se garder. Ils sont plus gouleyants, plus directs en termes d’aromatiques, l’intervention humaine est limitée et il n’y a pas d’ajustements d’arômes. Cette année nous mettons trois vins Mono-cépages nature supplémentaires sur le marché. Nous avons la demande, nous avons des raisins d’excellente qualité cette année et en plus on s’éclate. Il y a un côté anticonformiste, je surprends et c’est sympa » ajoute-t-il.

Une gamme de vins d’assemblage

 Brau commercialise également une gamme de vins d’assemblage : « deux AOP Cabardès, une des plus petites appellations du Languedoc, 50% de cépages méditerranéens, Syrah, Grenache, et 50% de cépages Atlantiques, Cabernet Sauvignon, Cabernet Franc ».

Un vin plus moderne, la Cuvée château et un vin élevé 18 mois en barrique qui est plus traditionnel, plus gastronomique, c’est la cuvée Etymologie.

S’ajoutent deux vins de France : la cuvée Méditation, un assemblage Syrah et Servadou, « un extraordinaire vieux cépage de l’Aveyron, très bistrot » et la cuvée Estrella, « Merlot et Cabernet Sauvignon, pas du tout tannique. Nous avons également une dernière gamme pour les épiceries bio ».

Les vins nature, un axe de développement représentant 40 % des ventes

« Nous produisons 150 000 bouteilles par an dont 60% à l’export, le reste est vendu en CHR et cavistes en grande majorité. La clé pour nous c’est cet engouement pour les vins natures et la reconnaissance de ce marché qui est en train d’accélérer. Le marché Français aujourd’hui représente 40% de nos ventes. Quand j’ai repris le domaine, c’était 5%. De nombreux restaurants nous font confiance, des bistronomes, des bars à  vins, des brasseries ou bistrots d’étoilés, ils sont moins conventionnels, ils ont des coups de cœur. Nous travaillons avec 6 brasseries d’étoilés Michelin ».

 

L’Oenotourisme, une expérience globale, des occasions de partage

« Nous avons deux lodges au milieu des vignes. Ça marche fort. On est seul au monde. C’est confortable. Le petit-déjeuner est livré le matin, jus de fruit frais, les clients ont une voiturette électrique à disposition. Nous avons aussi mis en place une application qui permet de faire une balade géolocalisée dans les vignes. Ce petit complément nous permet de proposer une expérience globale au client, cela nous permet de capitaliser nos actions au sein des vignes. On a un écosystème fabuleux et on veut le partager, il y a plein de papillons chez nous » ajoute Fabien. « Nous recevons régulièrement des groupes de visiteurs. Nous avons un petit caveau, c’est artisanal, mais par exemple, cet après-midi je reçois 20 personnes qui viennent passer 3 heures, autour d’une dégustation et d’une grillade ».

 

La quête incessante de proximité, désormais plus différenciante que le bio

Brau recherche la proximité : « c’est plus besogneux, plus concurrentiel, mais quand on prend le temps d’expliquer, de rencontrer, les gens sont curieux, ouverts et fidèles. Dans son approche, le bio parlait, mais aujourd’hui il n’est plus différentiant. Le local a pris le dessus. Plus le fait d’avoir une conviction et une cohérence. Les gens préfèrent acheter du local. Aider quelqu’un localement. C’est une culture plus écologique, plus naturelle et plus impactante».

Vinomed à Montpellier, un salon de proximité et à taille humaine

« Vinomed, c’est un nouveau salon. Ce qui m’a décidé d’y participer, c’est sa taille humaine, et sa proximité. Je suis obligé d’aller aussi sur les gros salons, mais je cherche des salons ou je ne suis pas noyé dans la foule. Autre point : notre volonté de mettre en avant le coté oenotouristique.

 

Pour moi le vin tout seul n’a pas de sens, le salut du vigneron c’est sa capacité à valoriser l’écosystème, s’engager dans des démarches environnementales impactantes, à faire venir les gens chez lui et partager son histoire ».

 

 

Pour en savoir plus sur le Domaine de Brau

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Publication Break Events Group, 27 septembre 2022

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Environement

20% du vignoble français est
désormais en bio

D’après l’Agence bio, la France serait le pays qui comptabilise la plus grande surface de vigne bio au monde. Le secteur connaît …

Publication Mon Viti , 20 Sept 2022
Propos recueillis par :
Severine Favre

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20% du vignoble français est désormais en bio

Les surfaces de cultures bio ont rapidement augmenté ces dernières années, notamment en viticulture. Les derniers chiffres de l’Agence bio confirment cet engouement. En parallèle, la Cour des comptes adresse un « carton rouge » au Gouvernement, qui ne soutiendrait pas assez les producteurs….

Retrouvez l’intégralité de l’article ici

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Publication Mon Viti, 20 septembre 2022

Propos recueillis par : Séverine Favre

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Portrait

Henri Monteux,
Domaine de Monthélys

Le vignoble du domaine de Monthélys se compose de 5 parcelles totalisant 5 hectares de vignes situées au nord de l’appellation Faugères autour du village de Cabrerolles, dans l’Hérault, au pied des Cévennes. Nous sommes à 300 mètres d’altitude dans …

Publication Break Events Group, 13 septembre 2022
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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Le vignoble du domaine de Monthélys se compose de 5 parcelles totalisant 5 hectares de vignes situées au nord de l’appellation Faugères autour du village de Cabrerolles, dans l’Hérault, au pied des Cévennes. « Nous sommes à 300 mètres d’altitude dans le parc du Haut Languedoc. J’ai 5 parcelles, avec une vue imprenable et des spécificités propres à Faugères comme ce sol de schiste, qui donne cette typicité particulière à mes vins » nous indique Henri Monteux.

 

L’aventure d’Henri Monteux, de l’imprimerie à la vigne, un rêve se réalise

Henri Monteux a créé le domaine en 2018. Après avoir revendu sa clientèle d’agent commercial, il était imprimeur et son souhait était de produire son propre vin, il voulait devenir vigneron« Nous avions une maison dans l’Hérault, je suis tombé amoureux du village de Cabrerolles et de ses environs ». Il prend des contacts et visite ce domaine qui correspond tout à fait à sa recherche :

« J’ai acquis 5 parcelles avec des possibilités d’extension pour un total de 5 hectares de vignes. Ce qui était tout à fait à ma taille. Le raisin partait à la cave coopérative. J’ai créé le domaine, un nom et je me suis entouré d’un œnologue ingénieur agro qui m’a épaulé et avec qui je travaille toujours pour la vinification et les assemblages » précise Henri Monteux.

 

Des vins désormais 100% Bio

 Le respect du terroir de schistes caractéristique de l’appellation Faugères, associé aux cépages de vieux carignan, syrah, mourvèdre, grenache noir, grenache blanc, et marsanne donne aux vins du domaine un caractère de fraicheur. Des vins solaires soit jeunes et vifs, soit plus élégants aux tannins discrets.

 « Nous avons entamé une démarche bio dès le départ. Mon millésime 2021, audité et certifié par Ecocert en décembre 2021 et mis en bouteille en juillet 2022, est certifié bio. Ici les sols et la nature sont traités avec respect, sans désherbants ni produits chimiques. Les récoltes sont vendangées à la main en cagettes traditionnelles. La vinification s’effectue en cuves inox dans notre chai de Laurens et où j’ai mes cuves, le pressoir et tout le matériel » ajoute Henri Monteux.

 

12 000 bouteilles produites par an et distribuées dans le circuit traditionnel

 Le domaine produit environ 12 000 bouteilles par an en AOP Faugères pour les vins Rouges et AOP Languedoc pour le Blanc. Les ventes se font dans les circuits cavistes et CHR, sur les salons, ou directement au particulier via la vente en ligne qui a été mise en place pendant la pandémie Covid.

 « J’ai mis en place la vente en ligne via un opérateur indépendant qui a un stock. Il cible les particuliers mais les professionnels commandent aussi. Mes cartons de bouteilles sont également stockés à Béziers dans un entrepôt sécurisé à température constante chez un logisticien spécialisé en vins. Ils font également le picking, la préparation de commande et assurent le transport ».

 

Renouvellement de la participation du Domaine de Monthélys à Vinomed

 « Je participe régulièrement à des salons : les vignerons indépendants à Lille, à Paris et j’ai participé à la première édition de Vinomed en 2021 car ce salon était organisé par des membres de l’ancienne équipe de Vinisud. Je me suis dit qu’ils avaient l’expérience et les contacts. Il faut soutenir ces initiatives en région. Vinomed, au Parc des expositions de Montpellier, c’est bien. C’était une 1ère édition, il faut que le salon s’installe et se mette en place. Cette année j’ai renouvelé ma confiance aux organisateurs car je souhaite développer l’export et ce salon devrait me permettre de rencontrer des importateurs. C’est surtout pour cela que Vinomed m’intéresse en 2022 ».

Pour en savoir plus sur le Domaine de Monthelys 

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Publication Break Events Group, 13 septembre 2022

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Portrait

Sophie Guiraudon ,
Le Clos de l’Anhel

Le Clos de l’Anhel en Corbières, des vins sans artifices, droits, purs et francs dans le respect du terroir naturel… Avec ses 11,5 hectares de vignes, il résulte d’une réflexion écologique globale avec des parcelles regroupées et une centaine d’arbres plantés. C’est un domaine riche de biodiversité

Publication Break Events Group, 05 juillet 2022
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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Le Clos de l’Anhel en Corbières, des vins sans artifices, droits, purs et francs dans le respect du terroir naturel. Sophie Guiraudon gère son domaine en Corbières depuis 2000. Avec ses 11,5 hectares de vignes, il résulte d’une réflexion écologique globale avec des parcelles regroupées et une centaine d’arbres plantés. C’est un domaine riche de biodiversité qui lui offre les moyens d’élaborer des vins simples, efficaces, fins et élégants. Des vins qui lui ressemblent, des vins bio-engagés

La vie à la vigne, à la cave et à la vente

Sophie se plaît à dire qu’elle est vigneronne depuis zéro génération !  Œnologue-conseil, elle se lance dans l’aventure , avec son compagnon, et devient vigneronne en créant le Domaine de l’Anhel en 2000. Depuis 2009 elle gère le domaine seule avec un salarié. La certification BIO débute dès 2003 avec les 6 ha initiaux. Depuis, le domaine s’est agrandit, il comprend désormais 11,5 ha de vignes : « Je vais m’arrêter là, c’est la limite pour vivre toutes les étapes, être à la vigne, à la cave et à la vente » indique Sophie Guiraudon.

 

Un vignoble écologique

Le Clos de l’Anhel se situe dans l’Aude au cœur des Corbières et culmine à une altitude de 200 à 300 m, autour du terroir de Lagrasse : « C’est un terroir argilo-calcaire avec des nuances ». Outre le Carignan « mon cépage chouchou », le vignoble est constitué de Syrah, de Grenache, de Mourvèdre, de Cinsault, de Carignan blanc, de Grenache gris en AOC Corbières et Vin de France. Les nombreuses petites parcelles sont regroupées en une véritable entité bio, avec une vraie cohérence. Une centaine d’arbres et de haies ont été plantés et témoignent de la volonté de Sophie de garantir la biodiversité et l’écologie de son vignoble. L’ensemble est cohérent et entoure la très jolie bergerie du Clos de l’Anhel (Agneau en Occitan). La cave de vinification et de stockage se situe à Montlaur.

 

La philosophie de Sophie : des vins natures

Les vendanges sont manuelles : « Je prends des raisins qui sont beaux, bio, complexes, et je les transforme sans rien ajouter. L’élevage est neutre, la cave est très simple, efficace, propre. « Elle me permet d’élaborer des vins représentatifs de mon domaine : droits, purs, francs, et assez frais de par leur terroir ». Très natures, ils sont sans artifices : « si un millésime est acide, il restera acide. S’il est chaud, je ne vais pas en faire un vin frais ». Aucun élevage en bois : « je veux garantir la caractéristique du terroir et du millésime. C’est à moi d’expliquer ma démarche au client. Mes vins ne sont pas répétables d’années en années. Ils résultent du respect de ce que la nature m’a donné ».

 

3 gammes, une distribution à travers le monde

« Je produis 30 à 35 000 bouteilles sur les 8 hectares, je possède également 3 hectares de jeunes vignes. A terme la propreté commercialisera 40 000 à 45 000 bouteilles par an.  J’ai un caveau de vente à Montlaur, une gamme d’AOC Corbières rouge, une gamme de vins de France blanc, rosé et rouge, et une gamme mono-cépage en vins de France haut de gamme. Je vends beaucoup en France sur le circuit CHR (60%), à l’export (25%) au total , en Europe, aux Etats-Unis , au Canada, au Japon, en Suisse, en Angleterre, en Belgique, en Allemagne, au Danemark et en vente directe au particulier (15%) ».

« Tout a fluctué avec la covid. Au quotidien, j’ai continué à travailler. Au fond, rien n’a changé, on ne pouvait juste pas se déplacer. Ça m’a remise en cause, j’ai essayé de développer la clientèle de particuliers par des mailings et un partenariat avec le centre équestre voisin. Je reçois désormais les groupes de cavaliers d’une ferme équestre voisine dont les promenades peuvent se terminer par une dégustation dans les vignes »

 Pendant la pandémie, la restauration et l’export ont baissé en volume mais les cavistes ont bien travaillé. Sophie a pu compenser ces pertes de volume avec les ventes aux particuliers : « mais j’ai quand même perdu un peu de chiffre d’affaires ».

 

Découverte du salon Vinomed par les Vinifilles

Sophie Guiraudon fait partie de l’association des Vinifilles depuis 2011. « C’est de l’entraide, du soutien.  Ça a été énorme pour moi, ça m’a boostée, humainement et techniquement. Ce groupe est formidable, les échanges m’apportent l’énergie dont on a parfois besoin. Le vigneron est seul, ça m’a fait du bien au moment où la vie était plus compliquée ».

 « Et ce sont les Vinifilles qui m’ont encouragée à participer à Vinomed 2022. Elles ont participé à la première édition du salon et elles en étaient contentes. VinOmed, c’est un beau visitorat, m’ont-elles dit, des gens intéressants, de bons contacts. Et puis c’est aussi une belle organisation, simple et pas trop sophistiquée. Les organisateurs ne se consacrent pas trop à l’apparence mais plutôt à l’efficacité. Le petit vigneron est logé à la même enseigne que le grand ».

« J’ai eu envie de les rejoindre, donc je participe cette année à VinOmed. J’ai envie de voir comment ça se passe. On sera regroupées sous la même bannière des Vinifilles. Je présenterai mon millésime 2021 et je vais venir avec des bouteilles non capsulées. La capsule c’est inintéressant écologiquement. Le meilleur déchet est celui qu’on ne créé pas. Ce sera mon premier salon avec des bouteilles sans capsule. Je suis également passée à des bouteilles très légères. Les gens le comprennent, quand on est bio-engagée, on ne doit pas négliger l’empreinte écologique des matières sèches ».

 Pour en savoir plus sur le Clos de L’Anhel 

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Publication Break Events Group, 5 juillet 2022

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Portrait

Anna-May Yates ,
Grand Crus de Pazac

« J’ai été très agréablement surprise de nos résultats sur la première édition de Vinomed » déclare Anna-May Yates, responsable ventes export des Grands Vins de Pazac : « 2 nouveaux clients et 6000 bouteilles vendues, c’était au-delà de nos espérances ! »..

Publication Break Events Group, 13 juin 2022
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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La SCA des Grands Vins de Pazac signe des deux mains pour Vinomed 2022! « J’ai été très agréablement surprise de nos résultats sur la première édition de Vinomed » déclare Anna-May Yates, responsable ventes export des Grands Vins de Pazac : « 2 nouveaux clients et 6000 bouteilles vendues, c’était au-delà de nos espérances ! ».

280 ha de vignobles en Costières de Nîmes, Coteaux du Pont du Gard, pays d’Oc et Côtes du Rhône

Installée dans un mas provençal du XVIème siècle, entre Languedoc et Provence, Pazac est une petite cave coopérative de 8 vignerons coopérateurs représentant 280 ha de vignobles autour des communes de Meynes (30), Redessan, Bezouce et Lédenon. Le vignoble est majoritairement situé en appellation Costières de Nîmes mais aussi en IGP Coteaux du Pont du Gard, Pays d’Oc et Côtes du Rhône.

« Nous produisons des vins de domaines et de cuvées d’assemblage issues de nos meilleures parcelles. Le terroir est composé de galets roulés, similaire à celui des Châteauneuf du pape avec ce côté sol ferralitique. Nous cultivons les cépages Syrah, Grenache, Cinsault, Mourvèdre pour le rosé, Grenache blanc, Vermentino, Viognier, Roussanne pour le blanc et Syrah, Grenache, Mourvèdre, Carignan vieille vigne pour le rouge » précise Anna-May Yates.

 

Des vins blancs et rosés frais, droits, et fruités, des rouges structurés

A Pazac, le maitre de chais Jean-Louis Boyer vinifie depuis plus de 30 ans : « il connait les vins et chaque parcelle de vignes par cœur. Il faisait pratiquement tout, seul avec un collaborateur, aujourd’hui on grandit, et depuis 2020 l’équipe s’est étoffée. Nous avons un beau caveau de vente, un ancien relai de chasse joliment rénové pour la clientèle locale et le particulier » ajoute Anna-May Yates.

« Nos vins sont d’un excellent rapport qualité prix, et puis il y a la patte de Jean-Louis notre maitre de chais, ce sont des vins frais, droit, fruités pour les blancs et rosés. Les rouges sont assez structurés avec un joli potentiel de garde. Nous les commercialisons en France dans tous les circuits de distribution traditionnel et GMS. Nous vendons aussi en local. Nos clients nationaux sont des grossistes revendeurs, des grossistes GMS, des cavistes, des restaurants, et des particuliers ».

 

300 000 bouteilles par an dont 20 % à l’export

La SCA des Grands Vins de Pazac commercialise 300 000 bouteilles par an en rosé (50%) rouge (35%) et blanc (15%). La cave réalise 20 % de son chiffre d’affaires à l’export, historiquement en Chine, au Japon, au Canada, aux Etats-Unis (côtes est et ouest), en Europe : Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Danemark, Belgique, et en Afrique (Côte d’Ivoire et Maroc).

« Depuis mon arrivée en 2020, l’objectif était de développer les ventes export mais nous avons été coupés en plein vol par la crise de la Covid. On sent que ça repart, après Wine Paris et Prowein mais c’est encore en dent de scie ».

Prendre du recul

« La crise sanitaire nous a permis de prendre le temps de faire des choses que nous n’avions pas le temps de faire : le site internet, les documents commerciaux, le packaging, un travail de fond. La perte de volumes en CHR et à l’export a été compensée par les ventes GMS et par les ventes aux particuliers dans notre caveau qui n’a jamais fermé. Au final, on a presque plus travaillé qu’une année normale.

 

Un Vinomed 2021 au-delà de nos espérances ! 2 nouveaux clients représentant 6000 bouteilles

« La visio ne remplacera jamais le contact humain sur un salon et ça nous manquait. En octobre 2021, nous avons donc décidé de participer à VinOmed. Pour faire un salon déjà car tous les autres avaient été reportés. On en avait tous envie. L’objectif était de développer notre clientèle professionnelle locale.

Au final, c’est la clientèle nationale et export que nous avons rencontrée sur le salon. Pour une première édition, j’ai été agréablement surprise. Le visitorat était qualifié, et il avait envie d’acheter ! On le sentait. A Vinomed 2021, nous avons signé 2 nouveaux clients français et nous avons eu un contact Suédois intéressant ! Les commandes représentant plus de 6000 bouteilles. Ils venaient de loin, j’ai été agréablement surprise.

Nous apprécions les salons de taille humaine, ils génèrent moins de frais et nous cherchons à développer notre clientèle locale. Au final, VinOmed nous a apporté plus que ce que l’on espérait et puis en termes de coût de participation, c’est un salon très intéressant ! » conclut Anna-May Yates.

 Pour en savoir plus sur les Grands Vins de Pazac

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Publication Break Events Group, 13 juin 2022

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

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Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Interview

Hélène Taillefer ,
Terre 2 sources

Protégé par les contreforts des Cévennes, le domaine Terre des 2 Sources dans l’Hérault, crée des vins élégants, équilibrés et complexes, dans un écrin naturel de 40 ha…

Publication Break Events Group, 31 janvier 2022
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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Protégé par les contreforts des Cévennes, le domaine Terre des 2 Sources dans l’Hérault, crée des vins élégants, équilibrés et complexes, dans un écrin naturel de 40 ha.

17 cépages variés
Le domaine Terre des 2 Sources est un domaine de 40 ha dont 30 plantés de vignes en appellation Terrasses du Larzac, IGP Saint Guilhem du Désert, et AOP Languedoc. Situé au nord de l’Hérault, à 200 mètres d’altitude, protégé par les contreforts des Cévennes et à 45 minutes de Montpellier, le vignoble est planté de 17 cépages: Syrah, Grenache, Cinsault, Carignan, Saint Aubin, Cabernet Sauvignon, Merlot, Mourvèdre, pour les rouges et Roussanne, Marsanne, Viognier, Sauvignon, Chenin, Grenache pour les blancs.

 

Un site préservé, sauvage et authentique

« Ce contrefort des Causses nous apporte de la fraîcheur. Notre terroir est argilo-calcaire. Nous sommes dans une très jolie vallée entourée de petites montagnes, dans les prairies, avec un jardin potager, des petits bois, un site préservé, sauvage et authentique. Nous avons beaucoup de faune et de flore, nous avons d’ailleurs représenté des oiseaux sur nos étiquettes » précise Hélène Taillefer.

L’histoire de deux couples (Les 2 Sources)
Après avoir vécu 5 ans aux Etats-Unis, Hélène et son mari sont de retour en France et réalisent leur rêve en faisant l’acquisition du domaine fin 2018 et en s’associant avec un couple  Néo-Zélandais, Glen et Kirsten Creasy. Glen, professeur d’université spécialisé dans la viticulture, est responsable de la conduite du vignoble. Kirsten est l’œnologue avec son expérience en France, en Australie, et en Nouvelle-Zélande, elle apporte sa touche inspirée du nouveau monde aux vins du domaine. Hélène, diplômée d’une école de commerce et riche d’une expérience dans un domaine viticole, dirige la société et gère le développement commercial.

 « Glen et Kitsten sont venus s’installer en France, nos enfants étaient dans la même école, nous sommes devenus amis. Leur rêve était d’acquérir un domaine viticole. De notre côté, leur expertise de la production nous a rassuré. Nous gérons l’administration du domaine » ajoute Hélène Taillefer.

L’alliance du nouveau monde et de l’ancien monde
Le projet d’achat est réalisé en une année. « Après l’acquisition, nous avons rapidement investi dans un pressoir, des cuves, et nous avons commencé à arracher pour replanter des grenaches blancs et du chenin. Nous avons également investi dans le marketing, nouvelles bouteilles, nouvelles étiquettes et le domaine est rebaptisé Terre des 2 Sources. Nous avons des sources sur le domaine et le nouveau nom symbolise l’eau de nos sources mais aussi l’alliance du nouveau et de  l’ancien monde » indique-t-elle.

Des vins équilibrés et raffinés

« Nos vins sont équilibrés et raffinés. Tournés vers le fruit, avec une belle fraîcheur sur toutes les couleurs. Notre gamme est cohérente, et notre positionnement prix est réussi. Les professionnels nous l’ont d’ailleurs confirmé à Vinomed, salon auquel nous venons de participer à Montpellier ».

Aller au-delà du Languedoc
D’un point de vue commercial, initialement, la vente au domaine représentait 25% des ventes, le CHR 25 %, la grande  distribution 30 %, et les cavistes 20 %. L’objectif : plus de clients professionnels, plus d’export. « Aller au-delà du Languedoc, à Paris et ailleurs, car il y a de la concurrence ici. Nous sommes en conversion bio depuis 2 ans. Avec nos 30 ha, c’est un gros challenge, on monte en gamme mais ce n’est pas possible de tout vendre localement. On est loin des grandes villes. Nous souhaitons donc développer l’export car nous en avons les compétences » ajoute Hélène Taillefer.

L’impact brutal de la crise sanitaire
« Fin 2019 nous étions prêts à exporter et la crise sanitaire du covid est arrivée. Nous avons été brutalement freinés dans notre élan. Nous avons profité des confinements pour monter notre site internet avec une boutique en ligne. Nous avons bougé notre réseau de proches, famille et amis. J’ai prospecté, c’était difficile. Les salons virtuels en Inde et aux USA ont été peu concluants. Le virtuel n’est pas convivial, on a essayé, c’est compliqué d’envoyer les bouteilles en amont, il manque cet échange. Nous avons quand même signé avec un client Américain pendant cette période. Ça allait mieux déjà à l’été 2020. L’été 2021 était bien meilleur » précise-t-elle.

La formule régionale de Vinomed, un salon de proximité et à taille humaine
« Les salons ont été reportés en 2022 pour la plupart. J’étais, dès le départ, très partante pour participer à Vinomed 2021.  Mais c’était un investissement pour nous et il fallait du business derrière. Nous étions très heureux de voir naître un salon de proximité, à taille humaine. Wine Paris c’est trop gros pour nous, on l’a fait la première année. L’intérêt de Vinomed, c’est cette formule régionale à taille humaine où tout le monde est logé à la même enseigne. » ajoute Hélène.

Retours positifs à chaud et certainement plusieurs commandes
« Nous verrons les retours, mais si on a 3 ou 4 clients sérieux ça ira. Je suis satisfaite de Vinomed à chaud. Je n’ai pas encore eu de commandes mais c’était la semaine dernière. Nous avons eu beaucoup de monde le 1er jour, j’ai également vu 3 clients. J’ai dû recevoir la visite de plus d’une vingtaine de professionnels sur mon stand sur les deux jours de salon. C’était relativement ciblé, les visiteurs avaient préparé leur salon et savaient où aller. Il faudra calmement faire le tri des contacts, évacuer les curieux mais j’aurai au moins une commande c’est sûr. Sur ces visiteurs, dont 3 clients, je vais en signer 3 : un prospect, un grossiste, et des restaurants à Montpellier » se réjouit-elle.

Un salon qui fait du bien, l’année prochaine nous reviendrons
« C’était aussi l’occasion de discuter avec d’autres vignerons, nos deux voisins étaient charmants, ce salon nous a fait du bien. J’aime bien ce format. Le salon était très bien organisé avec une très bonne logistique. J’aurai peut-être dû mieux le préparer, mais ce n’est pas si facile. Finalement, le bilan est très positif. C’était régional, certes, mais j’ai eu quand même 2 ou 3 contacts internationaux ce qui est très bien. Pour les dates, fin octobre est une bonne période. Je préfèrerai juste que ce soit organisé un dimanche et un lundi. L’année prochaine nous participerons à Vinomed 2022, c’est certain » conclut Hélène Taillefer.

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Publication Break Events Group, 31 janvier 2022

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Interview

Jean-Marie Nadal ,
Château Nadal Hainaut

Dans cet écrin naturel, Jean-Marie Nadal, créateur de vins Bio et sans sulfites, entouré de son épouse et de ses trois filles, cultive ses vignes dans une démarche eco-responsable…

Publication Break Events Group, 20 octobre 2021
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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Le château Nadal Hainaut en Roussillon, créateur de vins Bio et sans sulfites dans une démarche éco responsable.

L’histoire d’un domaine familial depuis 1826, et viticole depuis 1900

La famille Hainaut acquiert le prieuré en 1826 et elle bâtit le domaine viticole. Le château nait en 1900 lorsque Thérèse Hainaut se marie avec François Nadal et qu’une nouvelle vigne est plantée : du Carignan aujourd’hui centenaire. Depuis 1826, 5 générations se suivent : « Jean-Marie Nadal, mon père fait partie de la 5ème génération. Nous sommes la 6ème mes deux sœurs et moi » précise Julie Nadal.

Jean-Marie Nadal a le regard sur la vigne, l’expérience, il s’occupe avec soin de la viticulture et dirige la vinification. Il est entouré de son épouse Martine Nadal et de ses trois filles, Julie, Pauline et Marie-Luce.

 « Je suis née au domaine. J’ai fait mes études à Montpellier et rapidement je me suis installée puis je suis revenue au domaine il y a 3 ans pour rejoindre mon père Jean-Marie et ma sœur Pauline. Je m’occupe de la production et de la commercialisation. Pauline gère les créations de nos étiquettes bio sourcées qui sont imaginées chez nous et fabriquées à proximité. Elle s’occupe aussi de la production, des achats de matière sèche, de la mise en bouteille. Marie-Luce vit à Paris et aux USA mais elle est bien présente au domaine pour les moments forts.

Mes parents ont su relever de nombreux défis. Martine Nadal est responsable de la diversification de l’activité vers l’œnotourisme et l’évènementiel amorcée en 2005. Elle assure la gestion du domaine et la partie oenotouristique » ajoute Julie Nadal.

Un site préservé

Avec ses 43 ha de vignes au sein d’un site préservé de 120 ha constitué de parcs, de sources d’eau naturelles, d’étendues d’eau, de l’ancien prieuré cistercien Sainte Eulalie et d’une chapelle du XIIème siècle, le château Nadal Hainaut se situe à 10 mn de Perpignan au cœur de la plaine du Roussillon. Une terre entre mer et montagne dans un terroir argilo-limoneux et de galets roulés de rivière. Les vignes plantées de Chardonnay, Carignan centenaire, Muscat Petit Grain et d’Alexandrie, Syrah, Grenache Noir, Grenache Gris, Cabernet-Sauvignon, Merlot et Macabeu bénéficient du climat tempéré Catalan.

 

Un vignoble converti en agriculture biologique dès 2010

Dans cet écrin naturel, Jean-Marie Nadal, entouré de son épouse et de ses trois filles, cultive ses vignes en agriculture biologique depuis 2010 et élabore ses vins rouges, rosés, blanc et doux « dans le plus grand respect de la terre et du vivant ». Plus de 130 000 bouteilles de vins de cépages, d’AOP côtes du Roussillon, d’IGP Côtes Catalanes, et de Vins doux naturels sont embouteillées au domaine chaque année sous le strict cahier des charges du label AB Ecocert – Agriculture Biologique. « Nos vins sont à la fois élégants et structurés. Leur atout, c’est qu’ils présentent un véritable potentiel de garde, tout en étant prêts à être consommés rapidement : ce sont des vins modernes. Nos blancs et rouges en bio sont régulièrement médaillés. »

De l’arrivée des raisins en cave jusqu’à la mise en bouteille, chaque étape est réalisée au domaine. La cuverie inox de dernière génération a été construite il y a 3 ans.

« Nous maitrisons ainsi nos températures sur chacune de nos cuves, un véritable avantage pour nos rosés et blancs. Une filtration sur céramique offre une grande stabilité et un véritable potentiel de garde sur l’ensemble de nos vins. Enfin, nous venons d’acquérir à un générateur d’azote. L’azote naturellement présent dans l’air est ainsi récolté et utilisé afin de protéger nos vins de l’oxydation quand cela est nécessaire, nous créons alors des vins sans sulfites ajoutés. Une partie de la cuverie a été conservée en béton pour l’élevage de certains de nos vins rouges » indique Julie Nadal.

 

L’activité Oenotouristique du domaine

Le domaine, labellisé qualité tourisme – sud de France, propose une activité oenotouristique depuis 15 ans : visites, dégustations et différents ateliers sont proposés tout au long de l’année pour les visiteurs. Le domaine propose également une offre événementielle : organisation de réunions ou de colloques professionnels ainsi que la location de salles de réceptions et du gite 4 épis pour les mariages et autres festivités.  « Nous avons également une boutique ouverte toute l’année. Nous mettons aussi notre chapelle à disposition pour des associations, pour des concerts et des expositions artistiques ».

 

De nouveaux marchés en 2020

La production est vendue pour 1/3 chez les cavistes et CHR régionaux, 1/3 à l’export et 1/3 à la propriété au caveau. « Nous souhaitons développer le national et les grossistes hors département ». A l’export, le château Nadal Hainaut commercialise ses flacons au Japon, aux USA, au Danemark, en Allemagne, au Panama, en Belgique et en Pologne, « certains de ces marchés ont été développés en 2020 et 2021 dans le contexte sanitaire difficile que nous connaissons. Nous avons embauché une responsable export pour cela » ajoute Julie Nadal.

 

Composer entre le digital et le physique

« Pendant les confinements liés à la crise sanitaire, nous étions derrière nos ordinateurs. Nous avons participé à plusieurs événements digitaux dédiés à l’export dont un Tastywines Online en Corée du Sud organisé par Break Events. Cette prospection a porté ses fruits car nous avons ouvert plusieurs pays, des marchés importants, et nous avons diversifié notre clientèle. Travailler ainsi de chez soi, c’est extraordinaire. La visibilité sur internet, les réseaux sociaux, c’est très important. On a vu aussi l’importance de l’emballage, de l’étiquette et du sens et de l’histoire que porte le vin. Désormais, il faudra composer entre le digital et le physique ».

 

Vinomed, un salon, pour se voir, se soutenir et tisser des liens

Pour Julie Nadal : « Ce contact physique est primordial pour déclencher une vente et nous avons besoin de tisser des liens. Les salons en présentiel comme Vinomed seront plus que nécessaires à ce titre.  Je suis contente d’y participer. Ce n’est pas très loin de chez nous et nous en profiterons pour nous retrouver entre vignerons et vigneronnes. Se voir, se soutenir, c’est important.  Ces échanges sont précieux ».

 

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Publication Break Events Group, 20 octobre 2021

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

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Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Interview

Thierry Thomas ,
Mas du Novi

Le domaine fait partie des références du Languedoc Grès de Montpellier et IGP Oc. Le vignoble est à 100% en agriculture bio. Les cépages rouges sont majoritairement des syrahs, des grenaches et quelques…

Publication Break Events Group, 14 octobre 2021
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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Le Mas du Novi, référence en Languedoc Grès de Montpellier présentera 2 nouvelles cuvées à VinOmed.

46 ha de vignes en AOC Languedoc Grès de Montpellier et IGP OC

Le Mas du Novi situé à Montagnac en Hérault à deux pas de l’Abbaye de Valmagne dont il est une ancienne dépendance est une propriété de 100 ha d’un seul tenant dont 46 ha de vignes. L’objectif étant d’atteindre 55 ha de vigne en production. A 8 km de la méditerranée et à 150 m d’altitude, son terroir très aride donne des vins minéraux, avec une note de  garrigue. L’influence maritime permet de supporter cette aridité, les vents de mer apportant un peu d’humidité. Le domaine fait partie des références du Languedoc Grès de Montpellier et IGP Oc. Le vignoble est à 100% en agriculture bio. Les cépages rouges sont majoritairement des syrahs et des grenaches et quelques mourvèdres, en blanc, des chardonnays et viognier.

« Nos vins sont assez structurés. Ils sont concentrés, puissants mais faciles à boire. La bouteille est vide à la fin du repas. Notre ligne directrice, c’est la note épicée de nos vins avec le poivre blanc et la garrigue » précise Thierry Thomas.

 

Une part de vinification en jarre, en amphores et dans des œufs en grès

Thierry Thomas est le gérant de ce domaine acheté en 1994 à l’état de ruine et dont les bâtiments et le vignoble ont totalement été rénové depuis. Historiquement, le domaine est l’ancienne Noviciat de l’abbaye de Valmagne toute proche et date du XIIème siècle. En 1994 le domaine se composait de 30 ha de vignes, aujourd’hui cette surface a été augmentée en allant sur la garrigue pour atteindre 46 ha.

 « Je suis œnologue. Je m’occupe des différentes cuvées, je les mets au goût du jour. Nous vinifions trois de nos neuf cuvées dans des jarres, des amphores, et des œufs de grés en céramique. Nos six autres cuvées sont vinifiées en cuve inox et en barriques. L’élevage en cuve inox et barrique est plus long que lorsqu’il est effectué en jarres, amphores, et œufs de grès. En un an le vin est prêt à être consommé » ajoute-t’il.

 

150 000 bouteilles dont 50 % à l’export

Le Mas du Novi produit 100 à 150 000 bouteilles par an qui sont commercialisées à 50 % en CHR sur la France et à 50 % à l’export (Europe, Asie, USA). « Le caveau est ouvert tous les jours, nous proposons des visites de chais, du parc, de la chapelle, nous organisons aussi des soirées ponctuelles pour nos clients, nous avons également une boutique de vente de 400 m² » indique Thierry Thomas. « En France nous vendons au CHR sur toute la France soit en direct soit via « Passion du Sud », une structure que nous avons montée en mars 2020 avec 7 autres vignerons ».

 

Tenir le cap malgré cette crise qui a tout changé

« La crise sanitaire a tout changé. Nous avons d’abord été obligé de travailler en décalage, on faisait des dégustations la nuit avec les USA et on enchainait ensuite sur une journée normale. On travaillera de plus en plus de cette manière hybride, il y aura moins de déplacements. Pendant la crise, nous avons vendu en Australie. J’ai réussi à initier ce marché en virtuel dans l’hémisphère sud. L’activité restauration qui représentait 40 % du CA a été perdue mais nous nous sommes redéployés sur l’export et nous avons travaillé le particulier de façon différente. Nous nous sommes réinventés, nous avons envoyé plus d’échantillons, nous avons prospecté différemment en utilisant beaucoup plus les réseaux sociaux. Au final, nous avons tenu le cap et terminé l’année en très légère progression » se réjouit Thierry Thomas.

 

Reprendre la vie d’avant

« Notre actualité ce sont deux cuvées récentes que nous n’avons pas encore présentées. Le V de Novi 2019, un blanc viognier élaboré à 50% en amphore et à 50% en barrique et le N. Black édition, une cuvée premium vinifiée en jarre et amphore. Ces deux cuvées seront présentées pour la première fois à Vinomed.

Salon auquel je participe avec mes collègues de « Passion du Sud ». Avec la reprise, nous sommes heureux de refaire un salon. On attend tous beaucoup de ce salon, ce sera l’occasion de reprendre la vie d’avant » conclut Thierry Thomas.

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Publication Break Events Group, 14 octobre 2021

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

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Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Interview

Gilles Foussat,
Domaine Rose & Paul

Un domaine familial de 100 ha en Malepère, Pays d’Oc et IGP Côte de Prouilhe. Rose & Paul est un des gros domaines en Malepère, la propriété se situe à Arzens dans l’Aude

Publication Break Events Group, 30 septembre 2021
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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Le Domaine Rose & Paul à Arzens dans l’Aude. Un domaine familial avec de l’ambition et des projets pour ses vins du cru Malepère.

Un domaine familial de 100 ha en Malepère, Pays d’Oc et IGP Côte de Prouilhe.

Rose & Paul est un des gros domaines en Malepère, la propriété se situe à Arzens dans l’Aude : « Nous sommes à Arzens, en face de la montagne noire, du côté viticole de Carcassonne. Nous élaborons des vins de fraicheur, fruités et épicés, des vins faciles à boire qui appellent et qui égayent les papilles avec beaucoup de minéralité, le calcaire amenant beaucoup d’épices, de poivre blanc » précise Gilles Foussat.

Avec ses 110 ha de vignes, le domaine commercialise 200 000 bouteilles par an en appellation Malepère (70 ha), et en vin du pays d’oc et IGP Cote de Prouilhe (40 ha). L’ensemble du vignoble est classé HVE (Haute valeur environnementale) niveau 3, 40 ha sont en bio et 20 en conversion. « Nous venons d’ailleurs de lancer une nouvelle gamme avec un nouveau domaine de 25 ha replanté en bio qui arrive en production » ajoute Gilles Foussat.

 

50% du vignoble en altitude

« Nous sommes sur le terroir de Carcassonne, avec une exposition au nord à 300m d’altitude, les vendanges sont plus tardives mais nous ne souffrons pas de la chaleur. L’encépagement est constitué de merlot, de cabernet franc, de malbec, et de cabernet sauvignon. Nous mettons aussi en avant des grenaches noirs et des cinsaults et nos vignes en altitude sont plantées de chardonnay. « 50 % du vignoble est en altitude. On recherche ces vignobles oubliés d’altitude qui sont très intéressants ». En France, la production est commercialisée à 70% chez les cavistes et la restauration (CHR, étoilés) via des agents commerciaux, à 10 % à l’export (Europe), la vente au domaine représente 20%.

 

Rose & Paul, une aventure familiale depuis 1780

Le domaine Rose & Paul est un domaine familial depuis 1780, Gilles Foussat appartient à la 5ème génération et ses 3 enfants, Emilie, Camille et Clément prendront la relève. « Le changement de nom a été opéré en 2008. Nous avons mis en place une nouvelle structure du prénom de mes grands-parents avec une refonte de nos gammes et en installant de nouveaux chais » ajoute t-il.

 

La vie au domaine est une véritable aventure familiale.

« J’ai grandi au domaine, mon père gérait 14 ha de vignes. Après une expérience de 10 ans dans une cave coopérative des corbières, je suis revenu au domaine en 1992. Depuis, nous avons grandi. Chez nous, les décisions se prennent en famille. Nos enfants sont impliqués, c’est une chance. Emilie ma fille ainée de 34 ans s’occupe du juridique, la seconde, Camille, 32 ans gère le commerce et le marketing et Clément, 28 ans s’occupe de la production et de la traçabilité. Il vinifie d’ailleurs en Australie tous les ans depuis l’âge de 21 ans. La relève est là. On bosse tous les jours pour eux et c’est passionnant. Il y a une suite, de l’ambition, des projets ».

 

La crise sanitaire, les confinements, il a fallu s’adapter

« Cette période n’a pas été facile. Nous avons passé le premier confinement tant bien que mal. Alors que les restaurants étaient tous fermés, nous avons réagi en développant la vente à distance. Nous nous sommes adaptés, les gens ont consommé. Le second confinement était plus difficile, les besoins n’ont pas été les mêmes. Le 1er trimestre de 2021 a été compliqué. Mi-avril, ça a redémarré sur les chapeaux de roues et nous avons comblé notre retard ».

 

Nous avons besoin des salons

« Les salons nous ont manqué à ce moment-là. Nous avons besoin des salons professionnels et je suis un fervent militant pour un gros salon à Montpellier en Languedoc. J’espère que Vinomed comblera ce manque car nos clients ont hâte de revoir un salon en Languedoc. Un salon dédié aux petits domaines, adapté à leur taille. Ce maillage de petits domaines fait vivre le Languedoc, il en est la richesse. Si Vinomed est attractif, alors la production répondra présent ».

 

Les 3 enseignements de la crise

« L’enseignement majeur de la crise que nous avons vécue, c’est d’abord une agriculture bio. Si on veut avoir accès à une clientèle directe c’est indispensable. En 2017, au syndicat du Cru Malepère (N.D.R. dont Gilles Foussat est le président depuis 2003), j’avais posé l’objectif de 80% de bio en Malepère en 2025. Cet objectif a été atteint en 2020 (bio ou reconversion). Nous sommes l’appellation française la plus engagée en agriculture bio ». Malepère en production, c’est 900 ha, 17 caves particulières et 2 caves coopératives. « Ensuite, il faut écouter et tenir compte des clients. La clientèle touristique a changé. Ils découvrent la France, descendent dans nos domaines, ils nous suivent et ils vont revenir. Il faut donc savoir les accueillir, ouvrir nos domaines, car la vente directe c’est de l’argent qui entre dans les caisses. En période de crise, c’est mieux. Enfin, le 3ème enseignement, c’est que l’agriculture propre incite les citadins à s’installer dans les villages ou dans les villages péri-urbains. Il faut donc s’ouvrir aux autres et plus communiquer ».

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Publication Break Events Group, 30 sept. 2021

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Interview

Séverine Bourrier, Château de L’Ou

Propriété familiale depuis 1998, le Château de L’Ou à Montescot (66) est constitué de 65 ha de vignobles dont la totalité de la surface est conduite en agriculture biologique depuis plus de 20 ans…

Publication Break Events Group, 18 Août 2021
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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Portrait de Séverine Bourrier du Château de L’Ou en Roussillon, créatrice de vins élégants

Propriété familiale depuis 1998, le Château de l’Ou à Montescot (66) est constitué de 65 ha de vignobles dont la totalité de la surface est conduite en agriculture biologique depuis plus de 20 ans..

Le Château de l’Ou, 140 000 bouteilles par an, 70% à l’export. Les vins produits reflètent une belle diversité issue des appellations Côtes du Roussillon villages, Côtes du Roussillon, IGP Côtes Catalanes, Muscat de Rivesaltes, Rivesaltes, Maury, le tout représentant pas moins de 140 000 bouteilles produites par an. Ces vins sont exportés à 70% (pays forts : Amérique du Nord, Asie). En France ils sont majoritairement vendus aux cavistes, restauration et particulier. Un magasin de vente accueille les visiteurs au domaine.

Le Château de l’Ou propose également une activité oenotouristique avec des circuits d’une journée basés sur la découverte sensorielle : parcours olfactif sur le domaine pour découvrir les arômes, parcours du toucher pour découvrir la sensation de minéralité et le soyeux, avant la dégustation et la visite des chais pour clore ces moments de partage. 

Tout recréer, il y a 20 ans : un beau challenge

Séverine rentre d’Afrique à 15 ans et s’installe dans sa ville natale, à Bordeaux. Un professeur d’école lui fait découvrir le milieu du vin, elle suit une formation de viticulture et d’œnologie. Elle débute sa carrière dans un domaine viticole de l’entre deux mers puis dirige une cave à Bergerac.

« Mon mari a acheté le Domaine des Pins en 1998, je l’ai rejoint en 2004. Nous avons d’abord voulu donner son identité au domaine en le renommant Château de l’Ou. L’Ou en Catalan, ça veut dire l’œuf. Le lieu-dit avait pris le nom d’une résurgence d’eau sur le domaine de forme ovoïde. Nous avons fait revivre cette symbolique de l’œuf qui avait du sens.  Et nous avons commencé à travailler, à tout créer et monter les gammes » explique Séverine Bourrier.

Au domaine, Séverine supervise l’ensemble : vinification, commercialisation, export. « Nous avons une équipe de neuf salariés permanents, deux à la cave et à la logistique, trois tractoristes et un chef de culture qui suit les travailleurs à pied ». Son mari, Philippe, ingénieur agronome, supervise toute la partie agronomique.

 

Les 4 grands terroirs du Château de L’Ou

La grande particularité du Château de L’Ou, ce sont ses 4 grands terroirs différents en Roussillon au sud de Perpignan à Montescot et sur la vallée de l’Agly : les marnes alluvionnaires de la plaine du Roussillon à Montescot, les schistes noirs de la vallée de l’Agly à Maury, les schistes mosaïques de la haute vallée de l’Agly à Saint Paul de Fenouillet, et les schistes noirs et argilo calcaire de la haute vallée de l’Agly à Caudiès de Fenouillèdes. Les cépages plantés : la syrah, le grenache noir, le grenache gris, le grenache blanc, le carignan, la roussanne, le viognier, le marselan.

De ces terroirs et cépages naissent les vins uniques de L’Ou : « Nous sommes créateurs de vins élégants, c’est notre leitmotiv. Nous souhaitons transmettre tout ce qu’on a pu recevoir de nos terroirs, de notre région ensoleillée, de ce climat fabuleux, avec une identité de fraicheur et d’élégance. Nous sommes la région de France aux plus petits rendements et la matière est bien présente. Il faut accompagner les vins, travailler sur la qualité. Nous arrivons à produire des vins extraordinaires » se réjouit Séverine Bourrier.

Traverser la crise sanitaire

Lors de la crise sanitaire, les salariés ont continué à travailler. « Nous avons essayé de maintenir l’activité ». La boutique du domaine ayant été fermée, la vente en ligne a été développée. « Lorsque les rencontres et les voyages ont été impossibles du fait des différents confinements, nous avons échantillonné nos clients et prospects. Cette stratégie d’échantillonnage nous a pris du temps mais nous avons réussi à conquérir de nouveaux clients récemment ».

Les prix ont été maintenus et Séverine est restée prudente lors des vendanges. « La refermeture de septembre 2020 nous a poussé à limiter notre production de rosés. Les blancs et les rouges peuvent vieillir, les consommateurs de rosés veulent un produit de l’année. Aujourd’hui évidemment on en manque mais c’est comme ça » indique-t-elle.

Les réunions zoom se sont enchainées, les clients ont été accompagnés d’une autre manière, via des drive notamment. « Nous nous sommes réinventés. Nous avons été très actifs sur les réseaux sociaux, une façon de transmettre des ondes positives, cela a pris du temps mais les efforts ont payé, nous pouvons le constater aujourd’hui ».

 « Nos engagements nous ont permis de tenir »

Séverine Bourrier fait partie des « Vinifilles », une association de femmes vigneronnes en Occitanie et des « Vins de femmes en Roussillon », association caritative de vigneronnes qui se mobilisent contre le cancer. « J’essaye d’être active dans ces réseaux car ils me nourrissent et apportent d’autres valeurs. Nous avons plaisir à nous retrouver ».

Elle a également monté un groupement de 8 producteurs du Languedoc-Roussillon « Passion du Sud » qui se sont associés juste avant le confinement. « 8 domaines, c’est une force incroyable ! Je suis la seule du Roussillon avec 7 Languedociens. Nous mutualisons une Direction Commerciale, une ADV et une plateforme logistique. Les commandes partent groupées ».

Ce groupement a notamment créé le « PassiBus » pour aller à la rencontre de ses clients sous la forme de tournées en juin 2020 et au printemps 2021 : un mini-bus les a transportés avec leurs vins de l’ouest, au nord de la France en passant par la Normandie. Un événement est créé à chaque étape chez un caviste. « Ces tournées ont créé une dynamique qui nous a mis du baume au cœur. On avait besoin de reprendre nos valises, c’était terriblement angoissant d’être obligés de rester sur place enfermés. Nos clients ont pu rencontrer des vignerons qui avaient la pêche ! Certains étaient au bout du rouleau, ça les a boostés. Et puis c’est chouette de voyager ensemble, ça nous a enrichi ».

 

Maintenir des rapports humains avec le salon Vinomed

« La crise a forcément modifié l’écosystème. Le numérique et les ventes en ligne se sont fortement développés. Un cap a été franchi, les gens chez eux veulent des réponses immédiates et on ne reviendra pas en arrière. La façon de travailler a changé, les salons en ligne ont rebattu les cartes, mais ça nous a épuisé. Nous sommes devenus des machines sans aucun rempart. Ça a perverti le métier en termes de temps. C’est étrange, nous aurons du mal à repasser à un régime plus normal » précise Séverine Bourrier qui poursuit : « Mais les clients auront toujours besoin de rapports humains, un coup de fil, un mail, une visite, un salon, ils en ont besoin. Le salon Vinomed à Montpellier répond à cette attente. Il donnera une chance aux clients de retravailler un peu d’une manière plus classique. C’est chouette de leur offrir cette possibilité. Il nous fallait un salon en région et je connais bien l’organisateur Break Events.

 Je suis optimiste. J’entreprends, j’aime ça, je ne sais pas m’arrêter. Ceux qui ont traversé cette crise verront la vie différemment désormais. On peut difficilement connaître pire et si on a résisté, on résistera à bien d’autres choses ».

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A noter également que Château de L’Ou a été récompensé au concours international des Syrah du Monde. 

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Publication :  Break Events Group, 18 Août 2021 break-events.net

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

Credit photo : Hervé Leclair / Aspheries

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Chateau de L'Ou  participe à VinOmed

Interview

Jacques Bilhac, Syndicat Terroir Pézenas

Au cœur du département de l’Hérault, le Syndicat Terroir Pézenas rassemble la quasi-totalité des producteurs de la dénomination Languedoc-Pézenas.

Publication Break Events Group, 6 juillet 2021
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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Le syndicat Terroir Pézenas peaufine sa communication et participe à VinOmed

Pézenas en Languedoc

Au cœur du département de l’Hérault, Le Syndicat Terroir Pézenas rassemble la quasi-totalité des producteurs de la dénomination Languedoc-Pézenas. « Nous avons une quarantaine de structures adhérentes, caves particulières et caves coopératives. Elles sont regroupées dans 15 communes situées au nord de Pézenas » précise Jacques Bilhac qui en est le président depuis plus de 15 ans. Le vignoble s’étend sur une superficie d’environ 700 hectares. La production annuelle en AOP Pézenas est d’environ 6000 hl soit près de 800 000 bouteilles par an, qui sont commercialisées sur le marché national, en CHR, dans la grande distribution, à l’export selon les structures. Tous les segments sont représentés. La surface des entités peut aller de 3 à plusieurs centaines d’hectares (en superficie totale) et de 1 à une quinzaine d’ha (en superficie revendiquée en Pézenas).

 

Terroir et cépages

A Pézenas, le terroir se caractérise plus par son climat de faible pluviométrie et par une certaine homogénéité climatique avec des étés chauds, des hivers doux et des amplitudes thermiques assez importantes, que par sa géologie. Sur les zones classées de Pézenas, les sols sont d’origine très variées mais on distingue 3 grands types de sols : les sols schisteux, calcaires et les alluvions. D’importantes formations volcaniques, des coulées de basalte sont présentes dans les 15 communes de la dénomination. Les principaux cépages sont le grenache, la syrah, le mourvèdre, le cinsault et le carignan. « L’ensemble apporte à nos vins des tannins soyeux et une certaine finesse. Ils sont très souples très jeunes, fruités avec des notes épicées de poivre blanc et de garrigue. Ce sont des rouges exclusivement qui font d’excellents vins de garde » ajoute Jacques Bilhac.

 

Reconnaissance de l’appellation et communication régionale

Les actions du syndicat, c’est avant tout la défense du terroir : « Nous travaillons au développement de la reconnaissance de l’appellation, aujourd’hui nous sommes en Dénomination et le dossier de reconnaissance en appellation auprès de l’INAO est en fin de préparation ». Mais c’est aussi un travail de communication régionale : le festin de Molière dans un lieu différent chaque année, un diner créé par le chef étoilé Charles Fontes, pendant lequel les convives dégustent les vins en compagnie des vignerons et des vigneronnes de l’appellation, les estivales de Pézenas où le public découvre les grands vins du terroir autour d’assiettes fermières dans une ambiance musicale en aout. « Nous menons également des actions auprès des restaurateurs que nous invitons chaque année dans un lieu emblématique (terroir à la carte), et auprès des cavistes avec nos opérations millésime en février/mars. Nous sommes épaulés par l’infrastructure de l’ODG Languedoc pour l’organisation de ces événements » précise Jacques Bilhac.

Sortir de cette situation difficile provoquée par la crise sanitaire

« Le vigneron résiste. Ce métier nous broie si nous ne sommes pas résistants. La période que nous venons de vivre a été dure, nous voulons nous sortir de cette situation. L’année dernière, l’été a été porteur et a sauvé la saison après 3 mois de fermeture. Cette année, après la mévente de janvier février et mars, les mois d’avril et de mai ont comblé ce creux. Aujourd’hui les domaines accueillent plus de visites et nous espérons que les restaurants vont bien marcher. Il fait beau, les commandes affluent, nous avons l’espoir de bien travailler cet été et pour Vinomed, et bien nous espérons qu’il pourra se dérouler idéalement ».

 

Un salon à Montpellier ? j’ai vu ça d’un bon œil

Dans la continuité de ses actions, le syndicat participe régulièrement à des salons. Il était présent à Vinisud lorsqu’il se déroulait à Montpellier : « beaucoup de petites structures n’ont pas eu forcément les moyens financiers et les capacités de ventes pour suivre ce salon lorsqu’il a été centralisé à Paris. Paris, c’est forcément plus cher, dès que l’ont fait des longues distances, ça a un coût !

 Le fait que VinOmed soit à Montpellier nous a fait sauter le pas. A Montpellier nous n’aurons pas de frais de déplacements, ni d’hébergement. La subvention de la région avec son contrat RELANCE VITI nous a aidé. Il est né de la pandémie et il rend le reste à charge absorbable. Nous serons donc au complet sur un stand collectif Pézenas de 8 vignerons. Il y a eu un engouement, on a dû refuser du monde.

 Lorsque j’ai appris l’existence de ce salon VinOmed, j’ai vu ça d’un bon œil. Ça me semble de nature à permettre à notre viticulture de se développer. Le fait qu’il y ait si peu de salons professionnels dans la plus grande région viticole du monde, c’était surprenant. Les espérances sont variées mais nous offrirons une visibilité syndicale car nous sommes en quête de notoriété. Chacun aura ses objectifs, décrocher quelques marchés supplémentaires » conclut Jacques Bilhac.

Publication : Break Events Group, 7 juin 2021  break-events.net 

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Clos bagatelle_ interview Christine Deleuze

Interview

Françoise Antech, Maison Antech à Limoux

 A Limoux dans l’Aude, Françoise Antech mène la Maison Antech avec rigueur et droiture, mais aussi avec un brin de fantaisie et d’innovations. 

Publication Break Events Group, 7 juin 2021
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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A Limoux dans l’Aude, Françoise Antech mène la Maison Antech avec rigueur et droiture, mais aussi avec un brin de fantaisie et d’innovations

Limoux dans l’Aude, pays de bulles

La maison Antech est une entreprise familiale gérée aujourd’hui par la 6eme génération. « Elle a très souvent été transmise de génération en génération par les femmes sauf avant moi, puisque j’ai repris le flambeau à la suite de mon père et de mon oncle il y a 25 ans. Baptiste, mon fils de 25 ans vient tout juste de me rejoindre pour poursuivre l’aventure ». Basée à Limoux dans l’Aude, elle produit des vins effervescents de qualité en AOC Limoux, Crémant de Limoux, Blanquette de Limoux, et de l’ AOP Méthode Ancestrale. 800 000 bouteilles sont produites chaque année dont 70% expédiées à l’export dans une trentaine de pays : « L’export est en plein développement depuis ces 15 dernières années, nous vendons aux USA, au Canada, en Europe du Nord, l’Italie est un très gros marché, au Japon. En France, nos vins sont vendus essentiellement dans le circuit traditionnel et un peu dans la grande distribution » précise Françoise Antech.

Le terroir, c’est 80% du vin

La maison exploite ses propres vignes, 20 ha à 400m d’altitude et achète également du raisin à une quinzaine de vignerons de l’appellation. Avec à gauche la méditerranée, en face les Pyrénées et à droite l’Océan, le terroir de Limoux est au cœur de 3 zones climatiques sur la ligne de partage des eaux entre mer et océan matérialisée par le seuil de Naurouze. « Le terroir, c’est 80% du vin. Nos vins sont le résultat de l’alliance de la rondeur méditerranéenne et de la fraicheur des Pyrénées – pour des effervescents c’est extrêmement important. Cette combinaison à la fois languedocienne, méditerranéenne et océanique confère à nos vins une magnifique fraicheur et la tension nécessaire à l’élaboration de grands vins effervescents. L’altitude apporte l’acidité naturelle, la méditerranée l’exubérance et l’océan une vraie vinosité » ajoute-t-elle.

 

 Une transmission en douceur, une femme engagée

Après un passage chez L’Oréal à l’export de parfums et de cosmétiques, Françoise Antech est revenue au domaine avant ses 30 ans : « Limoux est le plus bel endroit du monde. Ma vie est ici ». Elle a souhaité poursuivre l’aventure et a pour cela été accompagnée pendant 20 ans par son père et son oncle : « Une chance, et une transmission de savoir toute en douceur dans laquelle j’ai pu m’exprimer tout en restant garante de l’héritage familial teinté de classicisme, des vins de rigueur et de droiture. J’ai aussi mes OVNIS, j’aime faire des vins différents, moins classiques avec plus de fantaisie ».  Dirigeante de la maison Antech, Vice-présidente du CIVL (Conseil Interprofessionnel des AOC du Languedoc et des IGP Sud de France), membre active des Vinifilles, Françoise Antech noue des rencontres, privilégie le partage et s’engage : « J’aime travailler en réseau, ça me convient très bien. Ces engagements sont importants : le CIVL c’est une mise en commun de savoir-faire pour valoriser le Languedoc. Les Vinifilles permettent le partage de compétences et d’expériences et l’entraide. Ces rencontres m’enrichissent et me nourrissent et j’essaye de leur apporter tout mon soutien en retour ».

Le confinement, une remise en cause a tous les niveaux, puis l’optimisme est revenu

Mars 2020 : « L’enfer, un tunnel sans lumière de 2 mois et demi, chiffre d‘affaire en berne, se demander si on va être malade, assumer ma responsabilité du chef d’entreprise, c’était compliqué ! Et j’ai eu de la chance car le 15 mars, mon fils est venu me rejoindre, ça nous a donné une énergie positive. On s’est remis en cause sur tout, réorganisation des services, des gammes, des packagings, du marketing, de nouvelles cuvées de vins tranquilles, lancement en cocréation de notre spritz PARDI, … sans le confinement rien de tout ça n’aurait pu être fait » ajoute Françoise Antech.

Puis l’entreprise a réouvert, les clients ont recommandé, particuliers, CHR, certains marchés extérieurs comme les USA ont été retravaillés : « Ça redémarre fort, la pression positive est revenue, l’optimisme revient et c’est tellement bien ! »

Bien avant la crise, ce marché de l’effervescent était déjà en plein essor notamment à l’export : « La France est un marché mature pour nos effervescents, c’est à l’export que nos vins se développent énormément. De plus en plus de pays l’apprécient, il y a une montée en gamme, c’est l’atout des méthodes traditionnelles françaises ».

PARDI, un véritable spritz « à la française » et drôlement bon !

PARDI, le spritz à la française est donc né de l’association des Maisons Antech et Kina Karo qui ont uni leur savoir-faire pour créer cet assemblage rafraichissant entre des bulles aériennes de Limoux et une liqueur épicée des corbières. « En mars 2020, nous nous sommes dit qu’il n’y avait pas de raisons de laisser les terrasses aux spritz Italiens ». La structure s’est mise en place en octobre et les premières livraisons ont eu lieu en mars 2021 chez les cavistes et les restaurateurs « tout a été vendu très rapidement et les résultats vont au-delà de nos espérances. C’est une liqueur 100 % naturelle obtenue par la macération de plantes qui s’associe avec un effervescent extra brut. Le PARDI est un spritz moins sucré que les spritz habituels, sans couleurs additionnelles, sans arômes artificiels. Il coche plusieurs cases : le local, le naturel, le propre, son packaging coloré est revigorant. Et vous savez quoi, le plus important ? C’est drôlement bon ! » ajoute Françoise Antech.

Le digital ne remplacera pas le reste : retrouver le client, retrouver les salons !

« Pendant cette crise sanitaire, le digital nous a permis de maintenir le lien et de travailler certains marchés. Tout le monde a été formé chez nous. Mais selon moi, il ne remplacera pas le reste. Il servira à établir le premier contact, ou à faire le point avec nos clients, mais dès que ce sera possible je saute dans le premier avion pour aller à leur rencontre. Nous avons hâte de les retrouver, de renouer contact, de faire goûter nos vins. Le vin c’est le partage.  Maison Antech sera présente à VINOMED les 25 et 26 octobre sur le stand des Vinifilles et sur le stand « Passion du Sud », un groupement de 8 vignerons créé pendant le confinement, un cercle vertueux pour la distribution ayant pour objectif de mettre leurs forces en complémentarité avec une base logistique en Vendée pour le CHR et les cavistes hors Occitanie qui ont ainsi accès à 120 références en une commande groupée.

« Quel bonheur, enfin un salon ! On en rêve ! VinOmed sera la première occasion de rencontrer le client, de lui parler en direct. Il nous permettra de retravailler le régional.  Sur les salons, il y a de l’ambiance, des échanges, on s’enrichit. On sera prêts pour VinOmed, la période en octobre est bonne pour les référencements de fin d’année. C’est une date idéale ».  

Publication : Break Events Group, 7 juin 2021  break-events.net 

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Clos bagatelle_ interview Christine Deleuze

Interview

Christine Deleuze, Clos Bagatelle à St-Chinian

« Le vin, je suis tombée dedans quand j’étais petite ». C’est avec son franc parler que Christine Deleuze nous délivre sa recette : un zeste de création, une pincée de passion, toujours guidée par le plaisir et la lucidité nécessaire à la période.

Publication  Break Events Group, 3 mai 2021. 
Propos recueillis par :
Bruno COFFINIERES

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Le Clos Bagatelle à Saint-Chinian : quand le vin rime avec plaisir, passion et innovation

« Le vin, je suis tombée dedans quand j’étais petite ». C’est avec son franc parler que Christine Deleuze nous délivre sa recette : un zeste de création, une pincée de passion, toujours guidée par le plaisir et la lucidité nécessaire à la période.

Des générations de vigneronnes

Le Clos Bagatelle, qu’elle dirige avec son frère Luc Simon est un domaine familial transmis de mères en filles et de générations en générations depuis un siècle. Le domaine est très ancien puisqu’il date de 1623 et il appartenait déjà à cette époque à une femme, une comtesse.  « Nous avons retrouvé son sceau de forme ovale gravé dans un mur de la cave ». Christine et Luc appartiennent à la 5eme génération et la 6eme pointe le bout de son nez puisque Mathieu (27 ans) et Marie (22 ans) ont déjà intégré le domaine. « Doucement la transmission de génération s’opère et c’est intéressant, cela nous dynamise » se réjouit-elle.

60 ha et 380 000 bouteilles commercialisées par an en France, Europe, Canada et Asie

Le domaine de 60 ha s’étend sur quatre terroirs distincts. Les trois terroirs reconnus de l’appellation Saint-Chinian : les parcelles de la Lauze, l’origine, dans le creux de la Vallée sur une terre argilo-calcaire, les parcelles de Donnadieu sur les mamelons des collines constituées de schistes et les parcelles d’Assignan, composées de terrasses à 250 m. d’altitude sur un sol de grès, et 8 ha de muscat à St Jean de Minervois. « Nous produisons 380 000 bouteilles par an de rouge, rosé et blanc Saint-Chinian et Pays d’Hérault, Muscat St Jean de Minervois et IGP Pays d’Hérault.  50 à 60 % de notre production est distribuée à l’export, principalement au Canada, en Europe, et en Asie (Japon, Corée du Sud et Chine). En France, nos vins sont commercialisés auprès de la clientèle traditionnelle CHR » ajoute Christine Deleuze.

Se donner du temps, penser le long terme

Christine et Luc ont repris le domaine familial au décès de leur mère. Ils sont complémentaires, Luc gère le travail de la vigne et la cave avec le personnel. Ils vinifient ensemble, créent les cuvées ensemble. Christine est arrivée en 1994 après avoir été enseignante en marketing. Elle commercialise et gère le domaine. « Ce métier est prenant et il faut avoir la fibre vigneronne et paysanne. Il faut créer, innover, penser et gérer le long terme. La vigne est une plante qui doit durer une vie, une génération et le vin est un produit vivant. Il faut être combatif, durer, mais aussi se donner du temps long. Car acquérir une notoriété prend du temps, ça se construit. C’est le charme de ce métier : on apprend avec le temps » précise-t-elle.

Élégance, féminité, fraicheur

« Comment définir nos vins ? Ce sont les meilleurs ! » ajoute Christine avec un large sourire. « Nous élaborons 15 à 20 cuvées par an. Nos vins, ce sont nos enfants. Chacun a sa personnalité, sa particularité et son caractère. Dans l’ensemble nous sommes guidés par le plaisir et l’émotion et notre savoir-faire est de plus en plus reconnu avec le temps. Cette reconnaissance des amateurs, de nos clients nous procure un immense plaisir. Ils nous le disent : nos vins se caractérisent par une certaine élégance, un côté féminin, la fraicheur, même sur nos haut de gamme puissants ».

La crise sanitaire a tout changé.

« En mars 2020, nous sommes partis de la page blanche, une grosse remise en question. Quoi faire ? Nous nous sommes recentrés sur la production, j’ai commencé à tailler la vigne main dans la main avec nos collaborateurs, il n’y a pas de confinement dans une exploitation vinicole. Puis tout s’est remis en place et peu à peu, nous avons préparé l’après COVID. Après 25 ans d’export, je savais où aller, je savais que le marché allait reprendre. J’ai aussi démarché les USA, avec de beaux résultats » précise Christine.

Un marché en constante évolution

« Nos clients ont changé. La clientèle des cavistes de quartier ronronnait. Ces commerces de proximité se sont remis au goût du jour. Ils ont désormais grand plaisir à faire découvrir nos vins à de nouveaux clients, des clients différents, qui recherchent un conseil avisé et une relation humaine. Aujourd’hui les consommateurs vont vers tous les types de vins : des vins de découverte pour le soir, une belle bouteille pour un joli plat, un blanc à l’apéritif le weekend. Le vin reprend sa place doucement, on découvre, on apprend. Lors de cette curieuse période, les cavistes des centres-villes ont tiré leur épingle du jeu. Nous avons une cave en Bretagne qui a connu une jolie progression en 2020 par rapport à 2019 ».

Et un métier qui lui aussi évolue…

« Mais cela ne date pas de la crise sanitaire, ça date de bien avant ! Nous devons désormais montrer que nous travaillons proprement. C’est un engagement pour nous. Les normes évoluent : conversion AB, agriculture biologique, certification haute valeur environnementale, biodiversité, aucun vignoble ne pourra résister à cela. Les vins eux-mêmes doivent être plus digestes, plus frais, plus adaptés aux consommateurs d’aujourd’hui. Nous avons une réponse, notre région nous permet de nous adapter, d’innover. Outre les cépages de l’appellation comme le muscat à petits grains, le grenache, le cinsault, le carignan, le mourvèdre, la syrah pour les rouges, nous cultivons aussi des cépages extrarégionaux, le cabernet franc pour certains vins de pays, la roussanne, le très rare carignan blanc. Nous testons aussi de nouveaux cépages, plus résistants aux changements climatiques comme le cépage grec assyrtiko, le verdejo espagnol, l’alvarinho portugais pour les blancs ».

Les méthodes évoluent mais rien ne vaut la rencontre physique, seul moment où le temps s‘arrête…

« Pendant le confinement j’ai participé à des présentations en ligne avec des sommeliers, en anglais devant mon ordinateur avec un auditoire de 40 personnes, ce n’est pas évident. C’est bien, la remise en question est intéressante. Idem pour les rendez-vous en visioconférence, 10 mn pour se présenter et faire déguster, un autre exercice inhabituel. Mais rien ne vaut la rencontre physique qui permet de travailler plus en profondeur : se déplacer chez le client, l’accueillir chez le vigneron ou à proximité sur un salon professionnel. Nous vivons dans un monde de contact, le salon permet la rencontre, c’est le seul moment où le temps s’arrête dans notre métier, où tout le monde se retrouve ».

VinOmed, une opportunité à Montpellier en octobre

« 2020 aura été une année compliquée mais nous avons mis l’accent sur la qualité et comptablement, nous nous sommes moins déplacés et nous n’avons pas fait de salons. Ça a compensé. Lorsque les organisateurs de VinOmed m’ont contactée, je me suis d’abord dit : encore un salon ! Mais à y bien réfléchir, c’est une opportunité ! C’est un salon régional, à proximité ! La période aussi est intéressante. Il fait encore bon en octobre, les vins rosés embouteillés en janvier février se goûtent mieux. Et c’est enfin une occasion de rencontres, nous en avons tous besoin ! » ajoute Christine Deleuze.

Vinodixvins

Christine Deleuze s’est récemment associée avec un groupe de 8 domaines de Languedoc Roussillon qui garantit aux professionnels un confort commercial et logistique sous la bannière VINOXDIVINS. « Nous exposons à VinOmed pour nous retrouver et nous faire connaitre à proximité de nos lieux de production. VINODIXVINS, ce sont donc 8 domaines, en AOC : Corbières, Côtes du Roussillon, Côtes du Roussillon Villages, Tautavel, Languedoc Grès de Montpellier, Languedoc Montpeyroux, Muscat de Frontignan, Muscat de Mireval, Minervois, Rivesaltes, St Chinian, Pic Saint Loup, en CRU :  Minervois La Livinière, Maury, Terrasses du Larzac et en IGP : Hautes Rives, Saint Guilhem le Désert, Côtes Catalanes, Oc,…. Une belle gamme panachée, des expéditions groupées, un seul interlocuteur commercial, Vinomed sera notre premier salon de l’année ! »

Publication : Break Events Group, 3 mai 2021  break-events.net 

Propos recueillis par : Bruno COFFINIERES

Pour toutes informations complémentaires ou pour témoigner Bruno se tient à votre disposition. vinomed@break-events.com  

Clos bagatelle_ interview Christine Deleuze